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 Aicha (Partie 3)

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Aicha (Partie 3) Empty
MessageSujet: Aicha (Partie 3)   Aicha (Partie 3) Icon_minitimeMar 14 Aoû - 22:14

Aicha (Partie 3) Miel3

3 - L'affaire du pot de miel

Le Prophètes'attardait depuis quelque temps chez Hafsa, l'une des Épouses, qui lui donnait à boire du miel qu'elle avait reçu, ce qu'il appréciait particulièrement. Nous savons que le Prophète aimait les mets sucrés.

Aisha et quelques-unes des Épouses (Safiya et Sawda, semble-t-il) (Qu'Allah soit satisfait d'elles) se mirent d'accord pour dire au Prophète, lorsqu'il revenait, que son haleine dégageait une odeur désagréable. Cela mit un terme aux moments « gourmands » du Prophète, mais elles prirent conscience qu'elles l'avaient privé d'un plaisir. [Rapporté par Bukhârî]

Selon une autre version, il s'était attardé à boire du miel chez Zaynab. C'est à cette occasion que fut révélé le verset suivant :

Ô Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes Épouses, t'interdis-tu ce que Dieu t'a permis [...] [Sourate 66 – Verset 1]



4 - Les bagages de Safiya

Au retour du pélerinage de l'Adieu, ' Aisha avait peu de bagages alors qu'elle montait un puissant chameau, tandis que Safiya, une autre des Épouses, avait des bagages lourds et un chameau faible qui ralentissait la marche de la caravane.

Afin de répartir la charge, le Prophètedonna l'ordre de placer un bagage lourd sur le chameau de 'Aïsha, sans avoir demandé l'accord de chacune. Aisha en fut contrariée.

Le Prophètelui proposa : « Veux-tu que Abu Ubayda arbitre entre nous ? - Non dit-elle, il ne me donnera jamais raison contre toi ! - Alors 'Umar ? Proposa-t-il. - Oh non ! J'ai peur de lui ! Même Satan a peur de lui ! - Eh bien, veux-tu que ce soit ton père, Abu Bakr ? »

Elle y consentit et on fit appeler Abu Bakr, qui, apprenant la cause de l'incident et l'entêtement de sa fille avant même que le Prophèten'ait terminé son exposé et que Aisha puisse défendre sa cause - leva la main et la gifla... Le Prophète l'arrêta en disant : « Je n'ai pas voulu cela. » II se leva et lava de ses mains le visage et la robe de sa jeune épouse. [Rapporté par Bukhârî]

[...] Bien des anecdotes nous ont encore été rapportées sur Aisha en particulier. [...]

Nous savons que l'Envoyé d'Allahconfiait à Aisha ses projets les plus secrets. Par exemple, en matière de stratégie, il lui arrivait de préparer une expédition en ne faisant part de ses intentions ou de la destination qu'à sa jeune épouse. À ceux qui venaient ensuite l'interroger sur tel ou tel sujet, elle répondait qu'elle ne dirait rien, même à son propre père !

Quant à Aisha , elle aimait tellement le Prophètequ'elle était inquiète dès qu'il s'éloignait. Un jour, elle l'entendit se glisser dehors en pleine nuit, et pour savoir où il se rendait, elle le suivit ; il allait au cimetière pour prier pour ceux qui étaient morts. Bouleversée, elle dit alors : « Je donnerais la vie de mon père et de ma mère pour lui ! » Souvent, il s'endormait la tête posée sur ses genoux.

Nous avons vu que Sawda , devenue âgée, lui avait cédé son jour de visite. Ainsi, le Prophètepassait plus de temps encore avec 'Âïsha, lui permettant encore de multiplier les occasions de parfaire ses connaissances. Lors de l'expédition de Khaybar, l'étendard (râyah) du Prophète fut confectionné dans la houppelande de Aisha. Il était noir et carré.



Sur la maladie du Prophète

Lorsque le Prophètefut atteint de la maladie qui devait l'emporter, il continuait de visiter successivement chacune de ses Épouses (Qu'Allah soit satisfait d'elles) et interrogeait chaque jour en disant : « Où serai-je demain ? » et ce, jusqu'au jour de sa visite chez Aisha , chez laquelle il restait calme, sans interroger sur le lendemain.

On nous rapporte qu'à partir du moment où il fut immobilisé par cette maladie, il sollicita des Mères des Croyants la permission d'être soigné chez 'Âïsha, ce qu'elles acceptèrent. [Rapporté par Bukhârî] Il fut donc transporté de l'appartement de Maymûna à celui de Aisha , soutenu d'un côté par 'Ali, de l'autre par 'Abbâs .

La maladie empirait. Toutefois, un jour, ilput se rendre dans la mosquée et il parla aux fidèles, invoquant longuement Allah pour les martyrs de Uhud en particulier. Puis, il donna l'ordre que soient fermées toutes les portes donnant sur la mosquée, sauf celle d'Abû Bakr.

Il vécut ses derniers instants chez Aisha . On nous rapporte que peu avant sa mort, le Prophètevit le frère de Aisha entrer dans la pièce avec un bâton de miswâk (brosse à dent naturelle). Aisha lut dans ses yeux qu'il en avait envie. Elle le mâchonna d'abord un peu et lui en frotta les dents. Puis, elle lui prit la tête et la plaça dans le creux de son épaule, afin qu'il soit aussi confortable que possible et c'est ainsi qu'il rendit le dernier soupir.

Aisha nous a rapporté au sujet de ses derniers instants que le Prophèterépéta : « II n'y a aucun dieu si ce n’est Allah lui-même. Quelle agonie que la mort. » Puis, Aisha l'entendit dire d'une voix à peine perceptible, « ...mais avec le Compagnon le plus haut », comme s'il faisait un choix.

Aisha nous dit encore : « J'étais jeune et je ne comprenais rien. Dans ma stupidité, le Prophète rendit le dernier soupir dans mes bras et je ne le sus pas. Ce n'est que lorsque les autres femmes présentes se mirent à pleurer que je compris ce qui s'était passé... » [Rapporté par Bukhârî]

Aisha a rapporté : « II mourut le jour même où c'était mon tour de le recevoir dans mon appartement. Allah recueillit son âme tandis que sa tête reposait entre ma gorge et ma poitrine et ma salive fut mélangée à la sienne. » [Rapporté par Bukhârî]

Le Prophètefut enterré sur place, dans la chambre de Aisha. Elle continua d'y habiter. Sawda, l'une des Épouses qui mourut en l'an 24 de l'Hégire, lui légua son appartement qui était mitoyen du sien, ce qui permit à Aisha d'agrandir son habitation devenue très petite du fait de la place occupée par le tombeau du Prophète. Lorsque, chacun à son tour, Abu Bakr, puis plus tard, 'Umar, quittèrent ce monde, ils furent tous deux enterrés auprès du Prophète.

On sait que lorsque 'Umar fut à l'agonie, il envoya son fils 'Abdallah chez 'Aisha , qui la trouva assise, pleurant. « 'Umar t'adresse le salut et te demande l'autorisation d'être enterré avec ses deux Compagnons. - Je l'aurais désiré pour moi-même, mais je lui donne la préférence sur moi-même. » [...]

Après la disparition du Prophète, elle continua d'occuper une place importante au sein de la communauté des musulmans, malgré sa jeunesse.

Elle jouissait d'une grande réputation. On venait la consulter. Elle était particulièrement savante en matière de jurisprudence. On nous rapporte qu'un grand nombre de Compagnons venaient étudier la jurisprudence islamique avec elle. Atâ a rapporté : « Aisha était plus instruite qu'aucun homme de son temps. »

'Aisha , avec quelques autres Compagnons, firent de Médine un centre d'études parmi les plus importants du monde pour l'époque. On nous précise encore que les gens qui avaient eu le privilège d'étudier avec elle étaient ensuite parmi les plus brillants. Au temps de leur califat respectif, Abu Bakr et 'Umar venaient consulter Aisha pour lui exposer tel ou tel problème auquel ils se trouvaient confrontés et l'interroger pour savoir ce que le "Prophète aurait dit ou fait en pareille circonstance". [...]

Alors qu'il était devenu à son tour calife, Mu'âwiya l'interrogea. Elle donna comme réponse ce hadîth de l'Envoyé d'Allah : « Celui qui essaie de contenter Allah, ne se préoccupant pas du mécontentement des gens, sera protégé contre la méchanceté des gens. Mais celui qui contente les gens en ne se préoccupant pas du mécontentement de Dieu, sera abandonné par Allah et à la merci des gens. »

Elle avait les moyens de vivre mieux car elle recevait, comme les autres Mères des Croyants, une pension versée par les Califes successifs. Mais Aisha , qui était d'une extrême générosité, chargeait sa servante, dès qu'elle recevait cette pension, de distribuer aussitôt le tout aux nécessiteux, négligeant de garder quelque chose pour elle. Le soir venu, elle disait à sa servante : « Pourquoi ne m'as-tu pas fait penser de garder de quoi dîner ce soir ? »

Ainsi donc, parfois, elle n'avait même pas de quoi dîner. Elle avait tellement pris l'habitude d'une vie frugale au cours de ses années difficiles passées dans la maison du Prophète, jeûnant beaucoup, qu'elle continua de vivre de la même manière après sa disparition, alors que les moyens de la communauté s'étaient améliorés.

Urwa a rapporté qu'un jour, il a vu Aisha qui avait reçu 70.000 dirhams, les distribuer aux pauvres, tandis qu'elle-même portait une chemise rapiécée.

Un Compagnon s'étant ému de ce qu'elle redistribuait aux pauvres tout ce qu'elle recevait au fur et à mesure, elle s'était écriée en l'apprenant : « Comment ? On m'interdirait mes libéralités ? » et elle avait bien entendu continué ses pratiques ! [Rapporté par Bukhârî]

Un jour, elle reçut - sur la demande de celui-ci - Hassan ibn Thâbit, qui avait été l'un des acteurs de l'affaire de la calomnie. Comme on s'était étonné qu'elle le reçoive, elle répondit : « Pourquoi pas. N'a-t-il pas été déjà frappé d'un terrible châtiment ? » II était, en effet, devenu aveugle.

Avant qu'elle ne meure, alors qu'elle était à l'agonie, Ibn 'Abbâs demanda à être reçu par elle. Comme elle hésitait, dans la crainte qu'il ne lui fasse des compliments, on lui fit valoir qu'il s'agissait de l'oncle paternel du Prophèteet l'un des principaux personnages parmi les musulmans. Elle le reçut donc.

- « Comment te trouves-tu, lui demanda-t-il ? » - « Bien, si je crains Dieu, répondit-elle. » - « Tu seras bien, s'il plaît à Dieu, car tu as été l'Épouse de l'Envoyé d'Allah et la seule vierge qu'il ait épousée. Enfin, la Révélation t'a reconnue innocente. »

Après cette visite, Aisha devait dire « Ibn 'Abbâs m'a fait des compliments. J'aurais préféré qu'on m'eût oubliée. »

Aisha vécut jusqu'à l'âge de 67 ans et mourut pendant le mois de Ramadan de l'an 57 de l'Hégire, sous le califat de Mu'âwiya.

Elle fut enterrée, comme elle l'avait souhaité, après la prière de la nuit, dans l'heure qui suivit sa mort, dans le cimetière des femmes à Médine, auprès de ses compagnes, les Mères des Croyants (Qu'Allah soit satisfait d'elles) qui l'avaient devancée.

Abu Hurayra fit la prière sur elle avec les autres Compagnons . Ce sont ses neveux qui la déposèrent dans sa tombe.



Qu'Allah soit satisfait de Aisha
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Aicha (Partie 3)
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