Ce fut là, pendant une nuit du mois de Ramadan, à l'âge de 40 ans, que le Très-Haut appela Muhammad à son service. Cette nuit-là, connue sous le nom de Laylat al-Qadr, « La nuit du Décret », l'esprit de Vérité descendit avec le décret de Dieu et une lumière pour l'humanité : le Coran. Un chapitre nouveau pour le monde allait commencer.
La Grotte
La lune blanche décroissante brillait dans le ciel quand, soudainement, Muhammad perçut une présence. Dans le silence de la nuit une voix se fit entendre: « Lis! » Muhammad était bouleversé. « Je ne sais pas lire », répondit-il. Lorsque la voix répéta l'ordre, c'était comme si la terre s'était mise à trembler : « Lis ! » - « Je ne sais pas lire » Il se sentit paralysé de peur, incapable de bouger. « Lis ! », répéta l'impressionnante voix. « Que dois-je lire ? » Puis, soudainement, il se sentit libéré ; le temps et l'espace étaient comme suspendus, les cieux et la terre réunis. Paix - à l'instant où l'humanité se trouvait au seuil d'une aube nouvelle.!
Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé,
qui a créé l'homme d'une adhérence.
Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble,
qui a enseigné par la plume [le calame],
a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas.
Ce furent les cinq premiers merveilleux versets du glorieux Coran. La voix était celle de l'Ange Gabriel, l'esprit de Foi et de Vérité, qui fut envoyé au dernier des prophètes de Dieu . La mission de Muhammad venait de commencer, le Messager de Dieu, une bénédiction pour les Mondes.
Retour chez lui
Le Prophète Muhammad venait de recevoir les premiers mots de son Seigneur sur le mont Hira. Il dévala la montagne, le visage luisant de sueur, le coeur battant à tout rompre. Les versets du Coran faisaient encore écho en son âme. Quel avait été ce type de vision, quels mots avaient donc été prononcés ? Il courut vers Khadija cri s'exclamant : « Couvre-moi ! Couvre-moi ! » Elle le reconforta tendrement tandis qu'il racontait ce qui venait de lui arriver. « je crains qu'un mal ne m'atteigne ! » dit-il. « jamais, par Dieu >, lui répondit sa femme avec foi, « Dieu ne te voudra jamais de mal. Tu as de bonnes relations avec ta famille, tu aides le pauvre et le nécessiteux, tu accueilles tes invités (généreusement et tu assistes les malheureux qui le méritent "
Demande d'explication à Waraqa, savant des gens du Livre
Khadîja emmena Muhammad chez Waraqa ibn Nawfal ibn 'Asad ibn 'Abd Al-'Uzzâ Cet homme, qui était le cousin paternel de Khadîja, avait embrassé le christianisme aux temps antéislamiques. Il savait l'arabe par écrit, et avait traduit vers l'arabe des passages de l'Evangile autant qu'Allah avait voulu. A cette époque, il était âgé et était devenu aveugle: "O mon cousin, lui dit Khadîja, écoute ce que va te dire le fils de ton frère". - "O fils de mon frère!, répondit Waraqa ibn Nawfal, de quoi s'agit-il?". Le Prophète (pbAsl) lui raconta alors ce qu'il avait vu. "C'est l'archange, dit Waraqa ibn Nawfal, qu'Allah a envoyé autrefois à Moïse (Mûsa) (pbAsl). Plût à Allah que je fusse jeune en ce moment! Ah! Comme je voudrais être encore vivant à l'époque où tes concitoyens te banniront!". - "Ils m'exileront donc?", s'écria le Prophète (pbAsl). - "Oui, reprit Waraqa Jamais un homme n'a apporté ce que tu apportes sans être persécuté! Si je vis encore en ce jour-là, je t'aiderai de toutes mes forces". (Mouslim n°231)