La dot
La dot (mahr) est payée par le mari à la femme (et non aux parents de la femme). Elle peut jouir de cette dot à sa guise, le mari n'a aucun droit sur cette dot même en cas de divorce.
Coran (Traduction de Kasimirski), Sourate 4 :
3. [...] Assignez librement à vos femmes leurs dots ; et s'il leur plaît de vous en remettre une partie, jouissez-en commodément et à votre aise.
Par contre, le douaire peut servir à la femme pour acheter sa liberté.
Coran (Traduction de Kasimirski), Sourate 2 :
229. La répudiation peut se faire deux fois. Gardez-vous votre femme ? Traitez-la honnêtement ; la renvoyez-vous ? renvoyez-la avec générosité. Il ne vous est pas permis de garder ce que vous leur avez donné, à moins que vous ne craigniez de ne point observer les limites de Dieu (en vivant avec elles). Si vous craignez de ne point les observer, il ne résultera aucun péché pour aucun de vous, de tout ce que la femme fera pour se racheter. Telles sont les limites posées par Dieu. Ne les franchissez pas ; car qui franchit les bornes de Dieu est injuste.
Si la femme est répudiée avant d'avoir été touchée, et avant d'avoir reçu son douaire, elle devra tout de même recevoir quelque chose. Hamza Boubakeur précise que 'Abû Hanîfa recommande de verser la moitié du douaire.