1. Dans une étude parue dans la revue Le Cosmos de l'année 1893, le professeur Mominia écrit, concernant l'existence d'Allah :
« Si nous supposons, en raisonnant par l'absurde, que l'univers a pris existence sans l'intervention d'un Etre capable d'agir, doué de volonté et libre de choisir ; et si nous supposons que les hasards répétés sont parvenus à faire un homme, est-il pensable que ces mêmes hasards créent un autre être lui ressemblant parfaitement dans sa forme apparente et différent de lui dans sa conformation interne : à savoir la femme, et ce dans le but de peupler la terre par les humains et d'en perpétuer l'espèce ? »
Il ajoute :« Est-ce que cela ne suffit-il pas pour prouver l'existence d'un Créateur Tout-Puissant, doué de volonté, qui a créé les êtres sans modèle précédent? Il en a fait des espèces diverses, a implanté dans chaque espèce des instincts appropriés, et l'a doté de dons naturels, sur lesquels repose son existence et qui lui permettent de se perfectionner. »
Le professeur Mohammad Farîd Wajdî a dit, en commentant ce témoignage :
« Nous disons à propos de cet argument sur lequel le professeur Mominia croit être le premier à attirer l'attention, qu'il est, en fait, extrait de cette Parole de Dieu - Exalté soit-Il - :
« Parmi Ses signes, Il a créé pour vous, issues de vous-mêmes, des épouses auprès desquelles vous trouvez quiétude et calme. Et Il a établi entre vous des liens de tendresse et de compassion. Il y a là des indices certains pour qui sait y réfléchir ! » [ Sourate 30, « Les Byzantins », verset 21 ]
2. Quant à Descartes, il prouve l'existence du Créateur, par le raisonnement suivant :
« ...Pour m'expliquer en un mot, qui fut Dieu. A quoi j'ajoutai que puisque je connaissais quelques imperfections que je n'avais point, je n'étais pas le seul être qui existât, mais qu'il fallait, de nécessité, qu'il y en eût quelque autre plus parfait, duquel je dépendisse, et duquel j'eusse acquis tout ce que j'avais. Car, si j'eusse été seul et indépendant de tout autre, en sorte que j'eusse eu, de moi-même, tout ce peu que je participais de l'être parfait, j'eusse pu avoir de moi, par même raison, tout le surplus que je connaissais me manquer, et ainsi être moi-même infini, éternel, immuable, tout connaissant, tout-puissant, et enfin avoir toutes les perfections que je pouvais remarquer être en Dieu. Car, suivant les raisonnements que je viens de faire, pour connaître la nature de Dieu, autant que la mienne était capable, je n'avais qu'à considérer de toutes les choses dont je trouvais en moi quelque idée, si c'était perfection, ou non, de les posséder, et j'étais assuré qu'aucune de celles qui marquaient quelque imperfection, n'était en Lui, mais que tous les autres y étaient. »
Il a dit encore :
« ....Je voyais bien que, supposant un triangle, il fallait que ses trois angles, fussent égaux à deux droits ; mais je ne voyais rien pour cela qui m'assurât qu'il y eût au monde aucun triangle. Au lieu que, revenant à examiner l'idée que j'avais d'un être parfait, je trouvais que l'existence y était comprise, en même façon qu'il est compris en celle d'un triangle que ses trois angles sont égaux à deux droits, ou en celle d'une sphère que toutes ses parties sont également distantes de son centre, et que par conséquent, il est pour le moins aussi certain que Dieu, qui est cet Etre parfait, est ou existe, qu'aucune démonstration de géométrie le saurait être. »
Descartes n'est arrivé à ces vérités qu'après s'être débarrassé de cet ensemble incohérent de croyances et de traditions héritées, et il a construit sa conviction sur des vérités scientifiques immuables.
3. Newton (1642-1727), était le plus grand astronome et physicien anglais de son siècle. On le considérait comme l'un des cerveaux exceptionnels apparus dans le monde. C'est lui qui a découvert la loi de l'attraction universelle (en 1687). Il inventa le télescope (1672), il trouva les bases du calcul différentiel ainsi que d'autres lois astronomiques. Une fois qu'il fut réputé pour sa finesse d'esprit et sa puissance de persuasion, les gens lui demandèrent de leur avancer un indice prouvant l'existence de Dieu et qui soit à la portée de leurs sens. Voici ce que fut sa réponse :
« Ne doutez pas de l'existence du Créateur ! Il est, en effet, impensable que ce soit la nécessité seule, qui dirige l'univers ! Car une nécessité aveugle, et échappant à tout changement, on ne peut imaginer qu'elle soit à l'origine de ce monde avec toute sa diversité et l'harmonie et l'ordre qui la caractérisent, et ce malgré le changement des temps et des lieux ! Disons plutôt que tout cela ne peut provenir que d'un Etre éternel doué de sagesse et de volonté. »
Puis il dit :
« Il est indéniable que les mouvements actuels des planètes ne peuvent naître de la seule action de l'attraction universelle, car cette force pousse les planètes vers le soleil. Mais pour que ces mêmes planètes tournent autour du soleil, il faut qu'il y ait une « Main » divine qui les maintienne sur la ligne de leurs orbites. »
Puis il dit :
« Il est tout à fait évident, qu'il n'y a aucune cause naturelle qui soit capable d'orienter toutes les planètes et leurs satellites pour qu'ils tournent dans une seule direction et sur un même niveau sans la moindre variation notoire. L'observation de cet ordre prouve l'existence d'une sagesse régnant sur le tout... Aucune cause naturelle n'est capable de donner à ces planètes et à leurs satellites ces degrés de vitesses minutieusement proportionnées à leurs distances par rapport au soleil et au centre du mouvement.
Ces proportions sont indispensables pour que ces corps célestes se déplacent suivant des orbites ayant toutes un même centre commun. Mais pour qu'un tel ordre se trouve entre tous leurs mouvements, il faut qu'il existe une « Cause » qui connaisse ces substances, et compare les quantités de matières présentes dans les divers corps célestes, comprenne la force d'attraction terrestre émanant de chacun d'eux, évalue les distances entre les planètes et le soleil, entre leurs satellites et Saturne, Jupiter et la terre, et enfin fixe la vitesse selon laquelle ces planètes et leurs satellites peuvent tourner autour de corps célestes pouvant leur servir de centre de révolution.
Donc l'existence harmonieuse de tous ces éléments, l'ordre qui les régit, malgré leur diversité, tout cela témoigne de la nécessité de l'existence d'une « Cause », qui n'est ni aveugle, ni un contingent né du hasard. Il s'agit d'une « Cause » connaissant parfaitement les sciences de la cinétique et de la géométrie. »
Il dit ensuite :
« Cela n'est pas tout ! Car Dieu est indispensable pour faire tourner ces corps célestes les uns autour des autres (c'est une chose qui ne peut provenir de la simple force d'attraction).
Dieu est indispensable aussi pour déterminer l'orientation de ces rotations, afin qu'elles concordent avec la rotation des planètes (nous voyons cela dans le cas du soleil et des planètes avec leurs satellites, alors que les comètes tournent dans n'importe quelle direction). »
Puis il ajoute :
« Une autre chose concerne la constitution des corps célestes. Comment les atomes dispersés ont-ils pu se diviser en deux catégories : la partie éclairante d'entre eux s'est assemblée en un endroit pour constituer les corps éclairants par eux-mêmes, à l'exemple du soleil et des étoiles.
La partie obscure s'est assemblée dans un autre endroit pour former les corps sombres, comme les planètes et leurs satellites. On ne saurait concevoir un tel résultat en l'absence d'une intelligence infinie ! »
Il dit encore :
« Comment les corps des animaux ont-ils été faits avec tant de perfection ? Par quelle finalité a-t-on ainsi organisé les différentes parties de leurs corps ? Peut-on concevoir que l'on puisse fabriquer l'oeil qui voit sans une connaissance préalable de l'optique et de ses lois ?
Peut-on concevoir que l'on puisse fabriquer l'oreille sans connaître les lois de l'acoustique ? Comment les mouvements des animaux se renouvellent-ils par leur volonté, et comment ont-ils acquis cette intuition innée ?... »
Newton conclut :
« Toutes les créatures vivantes, qui sont conformes aux modèles les plus beaux et les plus parfaits, ne sont-elles pas un indice prouvant l'existence d'un Dieu absolu, exempt de toute similitude avec tout être? Un Dieu vivant, sage, voyant par Lui-même l'essence même de toute chose. »
[ Source : René Descartes, Discours et Méthodes, p 496 - 497 ]
4. Le très grand savant anglais (d'origine allemande) Sir William Herschel (1738-1822), fondateur de l'astronomie stellaire, entre autres a dit :
« Plus le domaine de la science s'étend, plus nombreux deviennent les arguments puissants et irréfutables prouvant l'existence d'un Créateur éternel à la puissance illimitée et infinie. Les géologues, les mathématiciens, les astronomes et les naturalistes ont tous collaboré à bâtir l'édifice de la science, qui est, en vérité, le socle de la Grandeur suprême de Dieu l'Unique. » [ Source : René Descartes, Discours et Méthodes, p 503 ]
5. Le grand physiologiste français Linier a dit :
« Dieu cet Etre éternel, Grand, Omniscient et Omnipotent S'est révélé à moi à travers les merveilles de Sa création au point que je fus saisi d'ébahissement et de perplexité ! Quelle puissance, quelle sagesse et quelle force d'invention sont-elles plus merveilleuses que celles qui ressortent des oeuvres de Sa « Main », aussi bien les plus petites que les plus grandes ?
Les profits que nous tirons de ces créations témoignent de l'immensité de la Miséricorde de Dieu qui les a soumises à notre service. De même que leur beauté et leur harmonie indiquent l'étendue infinie de Sa sagesse. Leur préservation de tout anéantissement et leur renouvellement continu confirment la Majesté et la Grandeur de Dieu. » [ Source : René Descartes, Discours et Méthodes, p 504 ]
6. Le professeur Camille Flammarion, astronome français (1842-1925) a dit :
« L'athéisme est trop méprisable pour se réclamer de la science ou de la raison ou pour mériter le nom d'une quelconque idéologie ! II est trop insignifiant et trop petit pour avoir droit de cité ! L'athéisme n'est qu'une illusion suggérée à des esprits prédisposés à recevoir les injonctions sournoises des démons !
Le sentiment de la foi se confond dans le coeur de l'homme plus que tout autre sentiment. Celui qui la renie n'en est pas moins sensible que tout autre ! Bien au contraire, il se peut que son simulacre de refus et de négation soit une preuve parlante qu'il est l'homme le plus sensible à son influence, mais il a perdu la voie droite, pourtant bien claire, si bien que sa perplexité l'a jeté dans les labyrinthes inextricables des théories, qui ne sont, en vérité, que des couches superposées de ténèbres.
Pour fuir la foi, il se réfugie dans les spéculations abstraites et les sophismes qu'il aurait certainement jetés au rebut s'il les avait soumis au jugement de sa saine nature. Il aurait, de même, compris que ses véritables sentiments et ce que lui dicte son imagination sont diamétralement opposés. Si un jour, on nous demandait: « quel est l'homme qui se ment le plus à lui-même'? » Nous dirions, sans aucune hésitation : «C'est l'athée !».